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Le Collectif Free François Beya dénonce la visite d'un commando dans la cellule de François Beya à Makala

Le Collectif Free François Beya dénonce la visite d'un commando dans la cellule de François Beya à Makala
François Beya ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité
François Beya ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité
Sécurité/
Par Julien

Le Collectif Free François Beya Kasonga s'étonne de la survenance d'une intervention d'un commando qui met selon lui "en grave danger l'intégralité physique" de l'ancien Conseiller spécial du Chef de l'État Félix Tshisekedi en matière de sécurité, François Beya Kasonga, à la prison centrale de Makala. Le Collectif Free François Beya déclare que cette situation constitue une énième violation des droits et libertés de ce dernier.

" Le 5 mai 2022 marquera le 90e jour de détention irrégulière et arbitraire de François Beya Kasonga. Peu de jours avant cette date, le Collectif Free François Beya Kasonga a pris connaissance de la descente illégale d’un commando formé d’agents de l’Agence Nationale de Renseignements « ANR » et du Conseil national de Sécurité « CNS » dans la cellule de François BEYA KASONGA à la prison de MAKALA (CPRK), aux alentours de 17 heures le dimanche 1er mai 2022", peut-on lire dans leur communiqué publié mardi 3 mai 2022.

Il ressort de leurs éléments que le commando a été dirigé par le colonel Jules Ngoyi de l’ANR et composé de plusieurs agents cagoulés. Le Collectif affirme que François Beya Kasonga n'était pas dans sa cellule lors de l'intervention de ce commando.

Pour le Collectif, l’intervention du commando peut être considéré comme une tentative d’assassinat sur la personne de François Beya. D'après le Collectif, l'intention de nuire est manifeste dans ce cas, d'où le camouflage des agents afin de ne pas être identifiés.  

Le Collectif plaide pour qu’une enquête indépendante soit menée par le Ministère de la Justice à la suite de cette action irrégulière et illégale de l’ANR et du CNS aussi que toutes les responsabilités soient établies, en ce compris au sein de la prison de Makala.

Il rappelle qu’à ce jour, soit près de trois mois depuis le début de l’Affaire Beya, aucun acte d’accusation n’a été porté contre l’intéressé, ce qui fait de lui le prisonnier politique du nouveau régime.

                         Raphaël Kwazi


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