Arrêté il y a quelques jours à Kinshasa, l'ancien vice-ministre des hydrocarbures Mondo Moussa a été condamné mercredi 17 avril à 20 ans de prison ferme assortis d'une amende d'un million de francs congolais. 

Jugé en procédure de flagrance au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, ce haut cadre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) a été reconnu coupable d'homicide intentionnel ayant conduit au décès de sa femme Alissa Kadidja, de nationalité malgache.

Devant les juges, l'incriminé a nié les faits lui reprochés. Le PPRD, sa famille politique, l'avait temporairement exclu du parti pour trois mois en attendant l'aboutissement de l'enquête lancée par la justice. 

La communauté islamique avait également emboîté le pas en retirant la qualité d'imam à Mondo Moussa pour le meurtre de sa femme qui a succombé de ses blessures après une dispute conjugale, selon les témoignages.