Un jour après le transfert de Jean-Marc Kabund-A-Kabund au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (ex-prison centrale de Makala), son parti politique l'Alliance pour le Changement a dénoncé l'instrumentalisation de la justice, celle de services publics de l'État et de l'Assemblée nationale contre leur président. Le parti politique de l'ancien président intérimaire de l'UDPS l'a déclaré dans un communiqué publié ce mercredi 10 août 2022 à Kinshasa.
"L'Alliance pour le Changement, AC.h en sigle s'est réunie ce mercredi 10 août 2022 en session extraordinaire à son siège afin de dénoncer la dérive dictatoriale du régime de Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo qui se caractérise par: l'instrumentalisation de la justice, l'instrumentalisation des services publics de l'État et l'instrumentalisation de l'Assemblée nationale contre son Président l'Honorable Jean-Marc Kabund-A-Kabund", peut-on lire dans le communiqué.
Fort de ce qui précède, l'Alliance pour le Changement exige "la libération immédiate et sans condition de l'Honorable Jean-Marc Kabund-A-Kabund placé arbitrairement et en violation des lois de la République sous mandat d'arrêt provisoire".
L'Alliance pour le Changement promet de réserver une réaction proportionnelle et rassure son président Jean-Marc Kabund-A-Kabund de "son soutien indéfectible, sa loyauté ainsi que sa détermination dans le combat pour l'avènement d'un véritable État de droit et d'un changement en RDC".
Après son audition au Parquet près la Cour de Cassation mardi 9 août 2022 à Kinshasa, le député national et président de l’Alliance pour le Changement, Jean-Marc Kabund a été placé sous mandat d'arrêt provisoire. Il a été aussitôt conduit à l'ex-prison centrale de Makala. L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale est poursuivi pour outrage au chef de l'État,'imputations dommageables, injures publiques et diffamations.
Raphaël Kwazi