Convoqué ce lundi 08 août 2022 pour être entendu sur réquisitoire du Procureur général près la Cour de Cassation, Jean-Marc Kabund a refusé de répondre pour la deuxième fois à la convocation du bureau de la chambre basse du Parlement. Dans une correspondance adressée ce lundi 08, août au président de cette institution parlementaire, Christophe Mboso, le député national Kabund a estimé qu'il est hors de question qu'il accompagne le bureau de l'Assemblée nationale dans sa démarche semblable à une messe noire déjà dite contre sa personne.

"Je ne saurais accompagner le bureau de l'Assemblée nationale dans sa forfaiture qui s'apparente à une messe noire déjà dite consistant à me museler et à violer de manière spectaculaire mes droits en tant qu'élu du peuple.", a martelé Jean-Marc Kabund, désormais, président de l'Alliance pour le Changement.

Pour l'ancien président intérimaire de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le bureau de la chambre basse du Parlement devrait protéger ses immunités plutôt que de les lever sur demande de la justice.

"En tant qu'organe de l'Assemblée nationale, le bureau appelé à protéger les droits et la liberté des élus nationaux ne devra pas statuer précipitamment sur le réquisitoire du Procureur général près la Cour de Cassation demandant la levée de mes immunités aussi longtemps que l'instruction est déjà en cours.", a indiqué Kabund.

De leur côté, les proches de Jean-Marc Kabund fustigent l'acharnement à sur leur leader en violation totale des droits de la défense.

Cependant, Maître Guslain Muanji, l'un des avocats de Jean-Marc Kabund, a confirmé que son client se présentera demain mardi 09 août 2022 au Parquet général près la Cour de Cassation afin de poursuivre l'instruction.

À noter que Kabund est accusé d'outrage au chef de l'État, d'imputations dommageables,d'injures publiques et des diffamations.

                     Hortence Kanvu