Les conducteurs de transport en commun de Kinshasa ont grevé encore ce lundi 20 janvier pour protester contre la nouvelle griffe tarifaire fixée par l'hôtel de ville jugée insuffisante.
Ce lundi matin, la circulation a été perturbée en raison de la rareté de transport en commun dans plusieurs axes de la capitale. Dans certaines communes, les passagers ont dû faire de longs trajets à pied. C'est le cas notamment dans la commune de Selembao, l'une des communes les plus peuplées de la capitale Kinshasa.
Quelques chauffeurs aperçus sur certains tronçons, ont refusé de transporter les passagers. A travers cette deuxième grève à l'espace de deux semaines, les chauffeurs exigent la réhabilitation des routes et la révision à la hausse de la nouvelle griffe tarifaire.
« Que les autorités comprennent que nous soufrons beaucoup sur les artères de Kinshasa. Nous ne pouvons pas transporter les gens, les conditions sont difficiles. Je suis tout à fait d’accord avec le gouvernement provincial qui dit avoir baissé le prix du transport parce que le prix du litre d’essence aussi a baissé. Mais l’état de nos routes n’est pas bon, ce qui entraîne des embouteillages », a déclaré à l'ACP, Gaylord Nsimba, conducteur d’un minibus.
La grève des conducteurs s'est poursuivie en début de cette semaine alors que dans la soirée du dimanche, le gouverneur Daniel Bumba au sortir d'une réunion avec quelques structures œuvrant dans le secteur de transport, rassurait qu'il n'y aura pas grève des conducteurs ce lundi.