Préoccupé par la situation qui prévaut dans la province du Maniema, notamment en ce concerne des cas de violations des droits de l’homme caractérisés par des tortures en public sur les femmes et les enfants à Salamabila, le gouvernement de la République Démocratique du Congo envisage de prendre des mesures idoines pour stopper cette situation très alarmante qui porte atteinte à la vie des citoyens. C'est ce qui ressort d'une réunion organisée mardi 7 février 2023 entre le Premier ministre Sama Lukonde et quelques membres de son gouvernement à Kinshasa.
"L’opinion se souvient que le ministre des Droits humains que nous sommes, avions reçu une grande délégation des députés nationaux, des sénateurs, des députés provinciaux et autres notables de la province du Maniema autour des cas de graves violations des droits de l’homme que nos compatriotes de cette province vivent. C’est d’autant plus grave que le Premier ministre qui était saisi, a voulu avoir la lumière après le grand visiteur que nous avons reçu, le Pape. On ne peut pas s’en cacher. Le Premier ministre nous a convoqués, les différents responsables, pour étudier la réponse du gouvernement qu’il faut apporter à nos compatriotes à cette grande préoccupation de violations des droits de l’homme. Nous avons donc échangé pour envisager ce que le gouvernement doit faire.", a déclaré Albert Fabrice Puela, ministre des Droits humains.
Ces actes de tortures et de violences contre les paisibles citoyens, principalement les femmes, sont perpétrés par des groupes armés non autrement identifiés, à Salamabila dans le territoire de Kabambare (province du Maniema). Le chef du gouvernement prend la situation au sérieux et n’entend ménager aucun effort pour y mettre fin.