Mercredi 28 mars, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en République Démocratique du Congo a fait part au Conseil de sécurité que « lorsque la Force régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est s'est complètement retirée au début du mois de janvier, le M23 a réussi à occuper toutes les anciennes positions de l'EACRF ».
D'après Bintou Keïta, le départ des forces régionales a permis aux terroristes du M23 soutenus par le Rwanda de se déplacer plus au sud pour encercler la cité de Sake et la ville de Goma.
Elle a par conséquent plaidé pour une assistance humanitaire en faveur des déplacés internes, avant de réitérer son appel aux forces étrangères de cesser les hostilités sur le sol congolais.
« Toutes les forces étrangères opérant illégalement sur le territoire de la RDC doivent se retirer, et les groupes armés nationaux et étrangers, tels que les ADF et les FDLR, doivent être désarmés », a dit Bintou Keïta.
Alors que la MONUSCO a amorcé son processus de retrait, Bintou Keïta a cependant, réaffirmé la position de son institution d'accompagner le futur gouvernement dans ses efforts de mise en œuvre de certaines réformes dans l'appareil sécuritaire et judiciaire pour autant qu'elles bénéficient d'un consensus large.