Kinshasa espérait des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies contre le Rwanda qui soutient les rebelles du M23 dans l'Est de la RDC, ce qui n'a pas été le cas dans le communiqué final sanctionnant cette réunion consacrée à la situation sécuritaire du pays.

Les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies qui se sont réunis le 29 mars à New York aux États-Unis ont juste condamné une fois de plus « fermement » l’augmentation du nombre d’attaques et les avancées réalisées par le M23 sur le terrain.

Sans pour autant citer le Rwanda comme pays agresseur, le conseil a « enjoint à toutes les parties extérieures à la République démocratique du Congo de cesser immédiatement d’appuyer le M23, qui est visé par des sanctions du Conseil, et de se retirer du pays ».

Les membres du conseil de sécurité ont en outre, exigé la mise en œuvre immédiate des résolutions prises dans le processus de Luanda et des différents sommets EAC pour la cessation des hostilités, la fin de toute nouvelle avancée du M23 et son retrait des territoires occupés.

Soulignons que la déclaration du conseil de sécurité des Nations Unies n’est pas différente de la position déjà adoptée sur la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC caractérisée par l'activisme du M23 et de l’agression rwandaise.

Le M23 qui est censé se retirer ce jeudi 30 mars des zones conquises, tient toujours ses positions et active même des offensives dans certains territoires. Dans un communiqué du mercredi 29 mars, les FARDC ont accusé ces rebelles et les militaires rwandais RDF d'avoir attaqué la cité de Mweso en territoire de Masisi.