Deux jours pour décider de l'avenir politique des élus du parti de Moïse pour la nouvelle législature. En clair, le comité directeur de Ensemble pour la République a ouvert lundi 5 février à Lubumbashi sa première réunion.
Celle-ci devant lever l'option sur la participation ou non des élus d'Ensemble pour la République au sein des institutions parlementaires, issues des dernières élections que Moïse Katumbi juge chaotiques. Le chairman n'a pas voulu décider seul et a convié les cadres et responsables de son parti pour une résolution concertée.
Déjà, le candidat numéro 3 avait lors d'un échange avec les leaders de l'opposition, manifesté son intention de ne laisser aucun des élus de son parti siéger à l'Assemblée Nationale moins encore aux assemblées provinciales. Ce qui n'était pas de l'avis de tous les membres du parti.
Au niveau de l'Assemblée Nationale, le parti de Moïse Katumbi, arrivé deuxième à la dernière présidentielle, n'a raflé que 23 sièges dans cette chambre majoritairement Union Sacrée de la Nation, plateforme soutenant la vision de Félix Tshisekedi.