Franck Diongo n'a toujours pas tourné la page électorale deux semaines après l'investiture de Félix Tshisekedi pour un second mandat. Depuis Paris où il se trouve, l'opposant aux idéaux lumumbistes, a suggéré samedi 3 février l'organisation d'un dialogue inclusif réunissant toutes les parties socio-politiques du pays.
L'idée d'après lui, est de mettre en place un plan de transition en vue de l'organisation prochaine des élections véritablement crédibles et transparentes dans un bref délai.
« Devant cette crise post-électorale cyclique de légitimité des institutions et de leurs animateurs mais surtout au regard des différentes crises qui sévissent dans notre pays, un dialogue inclusif s'impose en toute urgence entre toutes les couches socio-politiques de la Nation », propose Franck Diongo.
Candidat déserteur lors de la dernière présidentielle fait appel à l'ONU et l'UA pour superviser ces assises qui mettront autour d'une même table, Moïse Katumbi, Joseph Kabila, Corneille Nangaa et les représentants de la société civile et de l'église catholique en face de Félix Tshisekedi dont la main reste tendue en direction des opposants.
Recherché par la justice pour avoir déchiré les effigies des autres candidats, le président du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) promet de rentrer au pays pour poursuivre sa lutte jusqu'à la libération totale de la République Démocratique du Congo aux mains de ses oppresseurs.
