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Présidentielle 2023 : Moïse Katumbi appelle à des actions pacifiques pour reconquérir le pouvoir usurpé

Présidentielle 2023 : Moïse Katumbi appelle à des actions pacifiques pour reconquérir le pouvoir usurpé
L'opposant Moïse Katumbi
L'opposant Moïse Katumbi s'adressant à la nation ce 3 janvier 2024
Politique/
Par Chris Kaluseviko

Rien n'est fini, tout est possible, espère toujours Moïse Katumbi, arrivé deuxième à la dernière présidentielle de décembre 2023 selon les résultats provisoires de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) du 31 décembre. Depuis, l'opposant ne s'était pas encore prononcé publiquement. Il a brisé le silence ce mercredi 3 janvier pour appeler à des actions pacifiques afin de reconquérir le pouvoir usurpé en faveur de Tshisekedi.

Ne cautionnant pas son échec “provisoire”, le candidat d'Ensemble pour la République a, dans son message à la nation, insisté sur l'application de l'article 64 de la Constitution pour empêcher ce qu'il qualifie de simulacre d'élections en RDC.

« Nous entrons dans la phase la plus importante de la lutte. Nous n'accepterons jamais la fraude, l'usurpation du pouvoir et l'imposition au sommet de l'Etat d'un tricheur. L’heure de l’action est venue, rien n’est fini. Tout est encore possible. Personne ne peut s’ériger en complice de cette fraude électorale que nous n’accepterons jamais », a lancé l'homme d'affaires katangais.

Confiant de sa victoire “volée”, Moïse Katumbi a déploré l'organisation des élections combinées du 20 décembre. Il a en outre, dénoncé la prolongation des jours des scrutins contrairement à la durée de 11 heures des opérations de vote fixée par la loi électorale.

« Les Congolais n'ont-ils pas le droit aux vraies élections ? Dites-moi dans quel pays au monde, on retrouve les machines à voter entre les mains du candidat du pouvoir et on se précipite à proclamer et à féliciter un vainqueur aux élections ? Dites-moi le nom de ce pays. Citez-moi un seul pays dans le monde où l'on décide de prolonger la période des élections de 11h à 6 ou 7 jours et on se précipite ensuite à féliciter le vainqueur ? Citez-moi un seul pays où l'on proclame le vainqueur sur la base de vote des machines à voter dont on ne connaît pas le nombre », a-t-il fustigé.

L'ex-gouverneur du grand Katanga a tout de même remercié ses électeurs. Il les appelle à se tenir prêts pour des manifestations de la rue qui seront incessamment annoncées. 

Jusqu'ici, les deux blocs de l'opposition qui n'ont pas pu s'unir autour d'un candidat commun, parlent le même langage, celui de ne pas saisir la haute cour, la traitant à la solde du régime en place. Elle qui d'ailleurs, clôture ce mercredi la réception des requêtes des candidats lésés par les résultats proclamés par la centrale électorale.


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