«La République Démocratique du Congo réfute catégoriquement les allégations portées par l'ONG Human Rights Watch le mardi 22 août, dénonçant des violations des droits humains et une prétendue répression de l'opposition politique», c'est ce qu'on peut lire dans un communiqué du ministère de la Communication et Médias, rendu public le mercredi 23 août.
24 heures après la publication du rapport de cette ONG de défense des droits de l'homme, le gouvernement congolais informe Human Rights Watch que sa détermination à organiser les élections dans le délai et selon les normes, est la preuve qu'il accorde une valeur primordiale à la protection des droits humains.
D'après la RDC, le prétendu ciblage de l'opposition, mis en avant avec insistance par Human Rights Watch, se heurte aux faits concrets.
«Les mesures prises par les autorités visent à maintenir l'ordre public, à préserver la sécurité des citoyens et à prévenir toute manifestation de violence. Il est fondamental de souligner que l'intervention des forces de sécurité de conforme autant aux lois nationales qu'aux protocoles internationaux régissant le maintien de l'ordre. La RDC récuse de manière catégorique les allégations de restriction des libertés fondamentales, d'arrestations arbitraires et d'intimidation. De plus nous souhaitons attirer l'attention sur les nombreux actes de violence dirigés contre nos forces de police, des actes qui n'ont été dénoncés ni par l'opposition ni par Human Rights Watch», riposte le gouvernement congolais.
Le gouvernement congolais accuse à son tour, une partie de l'opposition de mettre en place des stratégies tendant à discréditer le processus électoral en cours. Il indique par ailleurs que toutes les violations des droits humains font l'objet d'enquêtes approfondies et transparentes. Les individus présumés responsables de tout acte répréhensible, seront tenus pour responsables devant la loi, indépendamment de leur statut ou de leur affiliation politique.
Le gouvernement congolais garantie toutes les parties prenantes au processus électoral de l'organisation des élections dans la sérénité. Reconnaissant l'apport de l'ONG Human Rights Watch, la RDC souhaite une collaboration constructive avec les autorités congolaises afin d'échanger les informations pour renforcer les efforts commun en faveur de la démocratie et des droits fondamentaux.
Human Rights Watch avait exprimé des inquiétudes dans son rapport publié le 22 août dernier quant aux efforts politiquement motivés par le pouvoir en place pour intimider l’opposition politique.