Les médias naissent et disparaissent dans le temps pour diverses raisons. Celles-ci sont soit économiques soit politiques ou encore pour mauvaise gestion en temps qu’entreprise de presse. Sud Express n’avait pas échappé à la règle. Seulement, et c’est la précision importante, il avait été suspendu en septembre 2018 pour des raisons de mauvaise gestion d’une part et d’autre part, pour des raisons d’éthiques relevant de son fondateur. Inutile de s’attarder sur cette question, mais il nous faut souligner, l’impérieuse nécessité pour son fondateur, d’éviter en son temps, un conflit d’intérêt avec son employeur au regard des responsabilités des politiques éditoriales qu’ il assumait. Bien plus, la question d’éthique s’imposait à nous comme une exigence fondamentale du professionnalisme que nous incarnions depuis plus de trois décennies.
Débarrasser de toutes ses contraintes, Sud Express est de retour sur la toile avec les mêmes exigences professionnelles, basées sur les principes du journalisme : l’exactitude, l’équilibre, la clarté, les faits, les sources ainsi que le respect de la personne ou groupe des personnes, qui demeurent au cœur du traitement de l’information.
Nous voudrions, dans un nouveau contexte, revenir sur le champ, aujourd’hui, complètement ravagé, par des sangliers à la recherche, sans nul doute, de quoi à se nourrir. La question fondamentale que l’on se pose, à cet instant, est celle du respect de l’éthique comme l'exige les textes.
Nous sommes parmi des rares professionnels des médias, qui tiennent aux principes d’éthiques qui sont, en fait, des valeurs fondamentales. En perdant ses principes d’éthiques, le journaliste perd ses valeurs fondamentales, sa crédibilité, sa raison d’être. Comment l’en préserver ? Seul l’engagement volontaire en faveur de l’éthique, peut rendre au journaliste ses lettres de noblesses. C’est le choix définitif que nous avons opéré.
Indépendance et intégrité, les journalistes doivent éviter, autant dans leur vie professionnelle que personnelle, tout comportement, engagement, fonction ou tâche qui pourrait les détourner de son devoir d’indépendance et d’intégrité.
Notre engagement politique nous oblige aujourd’hui, dans l’intérêt supérieur de nos internautes, mieux, du public, de nous attacher à notre conviction. Nous ne pouvons pas être juge et partie à la fois. C’est une question d’honnêteté pour nous. Nous voulons ainsi éviter tout conflits d’intérêts ou apparence de conflit d’intérêts. En tout état de cause, nous adopterons un comportement intègre. Car après tout, nous allons défendre les nouvelles valeurs politiques républicaines pour lesquelles nous nous sommes battus depuis des nombreuses années.
Sud Express sera aussi l’expression de la liberté pour tous. Un média neutre mais qui est au service de son pays, de l’Afrique et du monde. Sa neutralité lui confère une place de choix, loin de l’influence des préoccupations politiciennes et idéologiques ou autres, mais primer sur l’intérêt légitime du public à une information de qualité, pour ne pas restreindre son indépendance.
Les valeurs politiques que nous défendons, désormais, à travers notre plateforme, Les Progressistes, auront une place importante ici. Elles sont démocratiques parce que fondées et explicitée par un slogan clair : « un changement pour tous ». C’est pourquoi, on fera ici, la différence entre information et communication, une subtile ligne de partage comme le disait encore Sabrina Lavric, Docteur en droit de l’université de Nancy en France, en vue d’éviter la connivence entre le pouvoir, les capitaux et l'audience. Comme nous avons eu à l’expliquer à maintes reprises, la déontologie des journalistes serait alors, davantage, une forme de morale, n'engageant que la conscience individuelle et collective, qu'un code normatif contraignant, prévoyant des sanctions pour assurer son effectivité réelle.
Dans tous les cas, nous avons constaté qu'il n'y avait pas d’aspiration débordante à un nouveau code déontologique pour ce media . En effet, les valeurs fondamentales que sont l’exactitude, l’indépendance et le traitement responsable de l’information, ont évolué au cours de ce siècle n’ont rien perdu de leur pertinence, même en ces temps de règne numérique. C’est pourquoi, nous avons décidé de mettre en place une équipe dynamique, sous la direction d’un joker, en vue de veiller au respect des règles professionnelles loin de son fondateur se trouvant desormais de l'autre côté de la rive.
Julien Nyamwenyi -M- Shangu