Jean-Marc Kabund a écrit à Mboso Nkodia pour réitérer sa demande de se rendre à l’étranger pour des soins de santé, dit-il. Dans une correspondance signée le 16 février consultée par Sud Express Media, on apprend que c’est depuis le 8 janvier qu’il avait saisi « au téléphone » et par courrier le 26 du même mois le président de l’Assemblée nationale. Il avait même transmis un rapport médical : « Celui-ci décrit mon état de santé qui exige mon évacuation sanitaire en Grande Bretagne, suite au traumatisme subi au genou gauche ».
« Il y a lieu de constater que ma requête est restée sans suite jusqu'ici. C'est pourquoi je voudrais relever que cette inaction continue à porter atteinte avant tout à mon droit de circuler librement, lequel est garanti par la Constitution de la République (…). Il va sans dire que ce droit n'est pas négociable, surtout que nous nous trouvons en vacances parlementaires ».
Pour lui, Mboso Nkodia viole la loi : « le fait de ne m'avoir pas octroyé l'autorisation de sortie jusqu'à présent malgré mon rapport médical mis à votre portée pour éclairer votre lanterne, s'apparente à une violation délibérée du Règlement intérieur de notre Chambre, en son article 109, alinéa 5 qui énonce que « Le député national a droit à l'évacuation sanitaire pour lui-même, son conjoint et ses enfants , à charge, accompagné d'un médecin et d'un garde malade, s'il échet ».
Il se considère toujours comme membre du bureau de l’Assemblée nationale: « Considérant que je suis non seulement Député national mais aussi membre du Bureau de l'Assemblée nationale, j'entends donc obtenir cette autorisation de sortie pour subir des soins hautement appropriés. Il s'agit donc d'un droit constitutionnellement garanti. Par conséquent, je ne saurais pas resté indéfiniment victime d'un traitement discriminatoire à cause de votre refus de signer ».
Avec Actualite.cd