Amnesty International a rendu public mardi 27 mars à Paris, son rapport annuel sur la situation des droits de l'homme à travers le monde. Cette ONG internationale signale «le deux poids, deux mesures» des États occidentaux dans l'application des droits de l'homme.
La secrétaire générale d’Amnesty International Agnès Callamard cite l'exemple de la guerre en Ukraine et dans d’autres pays.
Pour Amnesty International, le conflit opposant la Russie à l’Ukraine, et les réactions qui en découlent de la part de l'ONU, de l'Union européenne (UE) et de la Cour Pénale Internationale (CPI), démontrent «le deux poids, deux mesures des États occidentaux».
Selon Amnesty International, les États occidentaux se sont soulevés contre l’offensive russe en Ukraine, tout en fermant les yeux sur de graves violations des droits de l’homme, commises ailleurs. Elle qualifie ce comportement de complicité.
Amnesty International estime que les pays occidentaux ferment les yeux sur les violations des droits de l'homme dans certains pays tels que l’Arabie Saoudite, l’Égypte et Israël.
«Au lieu d’exiger la fin du système d’apartheid mis en place en Israël, nombre de gouvernements occidentaux ont préféré s’en prendre à celles et ceux qui le dénonçaient.», a indiqué Agnès Callamard.
Le rapport annuel d’Amnesty International signale également, la forte augmentation de la répression des manifestations dans au moins 85 pays. Elle alerte sur la situation en Biélorussie, en Russie, en Inde, au Royaume-Uni, en France, au Pérou, au Mozambique, et surtout en Iran où des dizaines d’enfants ont été tués.