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La dynamique des mouvements citoyens exigent la libération de Stanis Bujakera et des autres prisonniers politiques

La dynamique des mouvements citoyens exigent la libération de Stanis Bujakera et des autres prisonniers politiques
Jean-Marc Kabund, Salomon Kalonda et Stanys Bujakera
Jean-Marc Kabund, Salomon Kalonda et Stanys Bujakera
Justice/
Par Bénédicte Anakasala

La dynamique des mouvements citoyens dresse un bilan sombre sur la liberté de la presse en RDC durant le mandat de Félix Tshisekedi. Dans un communiqué publié ce jeudi 2 novembre, ces militants des mouvements citoyens annoncent le lancement de la campagne de mobilisation pour exiger la libération du journaliste Stanis Bujakera et d’autres prisonniers politiques en République Démocratique du Congo. Le premier rassemblement aura lieu ce vendredi 3 novembre au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa (CPRK) ex-prison de Makala où se tiendra la prochaine audience du journaliste Stanis Bujakera.

Les mouvements citoyens dénoncent le parti pris de la justice congolaise qui se comporte selon eux en instrument des autorités congolaises pour réprimer les voix discordantes et blanchir des criminels économiques du pays. Ils ont recensé certains cas d'atteintes à la liberté de la presse et de violation des droits de l'homme.

« Meurtre du député de l'opposition Chérubin Okende, condamnation expéditive et inique de l’opposant Jean-Marc Kabund, de l’activiste de la LUCHA Mwamisyo Ndungo King et du chanteur Delkat Idengo, arrestation arbitraire et détention illégale des opposants Lens Omelanga d’ENVOL, Mike Mukebayi, Salomon Kalonda et du journaliste Stanis Bujakera, restrictions des mouvements des opposants candidats à la présidence; les acteurs politiques de l'opposition, les activistes de la société civile et les journalistes sont de plus en plus la cible d’attaques diverses de la part des autorités congolaises », peut-on lire dans ce communiqué.

La dynamique des mouvements citoyens accuse le pouvoir en place de chercher à faire taire la presse, surtout en cette période préélectorale.

« Le ciblage de la presse libre est particulièrement inquiétant en cette période préélectorale durant laquelle l’expression des divergences politiques et leur couverture médiatique égales sont la règle. La persécution judiciaire que subit le journaliste Stanis Bujakera devant le tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe demeure aujourd’hui le cas emblématique de la volonté manifeste du pouvoir en place de contrôler ou de faire taire la presse libre et indépendante à l’approche des élections », poursuit le communiqué.

D'après le rapport de l'ONG Journaliste En Danger (JED) publié le 1 novembre à l'occasion de la journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes célébrée ce 2 novembre, durant le premier mandat de Tshisekedi, son service de monitoring a enregistré au moins 523 cas d’attaques diverses contre la presse dont 5 journalistes tués, au moins 160 cas d’arrestations des journalistes, plus de 130 journalistes et professionnels des médias qui ont été victimes des menaces ou des violences physiques. Sans oublier, les médias qui ont été attaqués, fermés ou des émissions interdites, soit 123 cas enregistrés.


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