Les témoins du carnage de Goma  invités à la barre

Les témoins du carnage de Goma  invités à la barre
Photo d'illustration
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Justice/
Par Daina Kabeya Pindi

Le procès des officiers des forces armées congolaises impliquées dans le meurtre d'une cinquantaine de personnes et des dizaines de blessés lors d’une manifestation civile anti MONUSCO à Goma le 30 août dernier, s'est poursuit ce mardi 12 septembre avec l’audition des témoins. 

Les sources proches de l’auditorat supérieur du Nord-Kivu ont confirmé l’information.           «On va projeter des vidéos pour éclairer le tribunal», ont-elles confirmé.

La Cour militaire du Nord-Kivu a débuté mardi 5 septembre à Goma le procès contre deux officiers de la garde républicaine, en présence de la délégation gouvernementale. Ils sont poursuivis pour trois chefs d’accusation dont le crime contre l'humanité. Les prévenus comparaissent assistés d’un collectif  d’avocats et de défenseurs judiciaires.

Les accusés sont deux officiers de la garde républicaine, le colonel Mike Mikombe et le lieutenant colonel Donatien Bawili. Leur arrestation avait été annoncée lundi par le gouvernement, ainsi que quatre soldats de 2ème classe.
Ils sont poursuivis notamment pour "crime contre l'humanité, violation des consignes", a déclaré en début d'audience l'auditeur supérieur du Nord-Kivu, le colonel Michel Kachil, représentant le ministère public.

Des rescapés du carnage de Goma ont affirmé que les militaires avaient ouvert le feu "sans explication" ni "justification" sur des dizaines de personnes désarmées.

Dans la salle d’audience, un autre collectif d’avocats, s’est constitué partie civile en faveur  d’une dizaine de victimes de la dernière répression sanglante présumée ayant fait au total 56 morts et une centaine de blessés selon le dernier bilan fourni par l’auditorat militaire de Goma.


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