Un mouvement insurrectionnel appelé «Mobondo» sème la terreur au Plateau de Bateke ce dernier temps. Révélation faite par le président de l'Assemblée Nationale Christophe Mboso, le 15 mars lors de son allocution à l'ouverture de la session ordinaire de mars.

Selon Christophe Mboso, ce mouvement s'est illustré par les attaques de plusieurs villages de la commune rurale de Maluku, à Kinshasa. Il cite notamment les villages Sao, KIbirika, Inkiene Muluono, Nkomo, Muanamputu et Nkieme.

"Nous pouvons noter que de toutes ces attaques, aucune tribu n’est épargnée. Tous les habitants de tous ces villages ont été victimes de ces atrocités.", a signalé Christophe Mboso.

À en croire le speaker de la chambre basse du Parlement, il s’agit d’un mouvement insurrectionnel, d’une milice qu’il faut neutraliser.

Il condamne par ailleurs, ces actes de barbarie perpétrés par les membres de ce mouvement insurrectionnel et leur demande de mettre un terme, sans délai, à ces atrocités et à leur pensée hégémonique. 

Christophe Mboso demande en outre, au gouvernement de prendre des mesures nécessaires et urgentes pour imposer la paix sur l’ensemble du Plateau de Bateke et pour organiser le retour des populations déplacées dans leurs milieux naturels.

Le conflit communautaire Teke-Yaka, dans le territoire de Kwamouth, s'est étendu sur d'autres provinces de l'espace Grand Bandundu. 

En dépit de la mise en place d'une commission de pacification devant mettre ensemble ces deux peuples, afin de ramener la paix dans le territoire de Kwamouth où les hostilités avaient commencé, le bilan ne fait que s’alourdir. 

À titre d’exemple les attaques récentes d’un certain nombre de villages ont été enregistrées ces derniers temps. Il s'agit notamment, de l’attaque d’une baleinière au niveau du village Ibali en provenance de Maluku pour Mbandaka, occasionnant la mort de plusieurs personnes qui n’avaient rien à avoir avec le conflit Yaka-Teke et l’attaque du village Kinsele où l’on déplore plusieurs tueries par égorgement et à l'arme à feu.