Avec mention “Haut Cadre”, le mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC) a annoncé lundi 26 février, l'adhésion de son nouvel adhérant en la personne de Jean-Jacques Mamba, ancien député national et porte-parole du Mouvement de Libération du Congo (MLC).
Le désormais rebelle Jean-Jacques Mamba a, depuis Bruxelles, animé une conférence de presse pour éclaircir ses motivations de rejoindre Corneille Nangaa dans la rébellion. L'objectif étant clair, de prendre le pouvoir au moyen des armes pour déloger Félix Tshisekedi du palais de la nation, car il estime que « le problème du Congo aujourd'hui, s'appelle Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ».
Jean-Jacques Mamba qui s'est basé sur l'article 64 de la constitution, veut faire échec à Tshisekedi qui selon lui, s'est illustré par une gouvernance à tâtons, sous-traitant ainsi la souveraineté de la RDC. Il reproche à Félix Tshisekedi d'avoir raté l'occasion d'organiser les forces armées durant son premier quinquennat. Des erreurs, que lui et l'ensemble de l'AFC veulent corriger pour sauver la nation en danger.
Cet ancien parlementaire a qualifié Tshisekedi de dictateur pour avoir organisé un braquage électoral en sa faveur « grâce aux machines à voter à domicile, distribuées comme des manuels scolaires à ses affidés et se fait proclamer avec un score stalinien et une majorité sur fond des résultats imaginaires ».
Créé mi-décembre 2023 à Naïrobi, le mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC) que coordonne désormais l'ancien président de la CENI Corneille Nangaa s'élargit. L'annonce de sa création à partir du sol kényan, pays ami de la RDC, avait suscité l'indignation à Kinshasa. Reste à savoir si le cas Mamba dérangerait les relations entre Kinshasa et Bruxelles.