Le Front Commun pour le Congo (FCC) n'a pas été tendre envers Augustin Kabuya, secrétaire général du parti présidentiel UDPS pour ses propos affirmant l'implication du président honoraire Joseph Kabila dans la guerre d'agression de la RDC. Dans un communiqué du samedi 6 avril, la famille politique du sénateur à vie condamne ces allégations “irresponsables et scandaleuses” qu'elle qualifie de diversion mal ficelée.
Tout en rejetant ces accusations, le FCC prend tout de même acte « de la mauvaise foi et de l'ingratitude de ceux dont il y a cinq ans, ont été principaux bénéficiaires de la première passation pacifique du pouvoir en République Démocratique du Congo ».
Dans ce document de 5 pages, le Front Commun pour le Congo rappelle plus le succès militaire de Joseph Kabila d'avoir défait le M23 en 2013 soulignant aussi l'apport considérable des dignes fils du pays comme le Colonel Mamadou Ndala, les généraux Etumba et Bahuma.
« En janvier 2001 lors de l'avènement de Joseph Kabila alors âgé de 29 ans seulement, qui avait hérité d'un pays balkanisé, dont le pouvoir central ne contrôlait que le tiers du territoire national, Joseph Kabila avait compris que c'est aux Congolais qu'il revient d'abord et avant tout de régler les problèmes du Congo », fait-il observer, une manière d'inviter Félix Tshisekedi à quitter le mur de lamentations pour réfléchir, planifier, organiser, décider puis agir.
Le FCC dédouane son leader de la responsabilité que veut lui faire porter le parti présidentiel et vante au contraire ses mérites en commençant par la stabilité des institutions jusqu'à la passation civilisée du pouvoir. Il accuse plutôt le régime Tshisekedi de mal gouverner le pays que Joseph Kabila a laissé stable.