Accusé à tort ou à raison, Félix Tshisekedi s'est défendu jeudi 22 février face à la presse au sujet de son autorisation au gouvernement démissionnaire de pouvoir expédier les affaires courantes jusqu'à l'installation prochaine d'une nouvelle équipe. Le chef de l'Etat dit n'avoir pas violé la constitution.

Il dit s'être basé sur l'article 110 de la constitution pour justifier son autorisation au gouvernement démissionnaire. « Je n’ai pas violé la Constitution, je suis guidé par un seul idéal : le salut du peuple est la loi suprême », souligne-t-il.

Bien au-delà, Félix Tshisekedi motive sa décision par la situation particulière que traverse le pays notamment la persistance des affrontements entre les FARDC et le M23/RDF autour de la cité de Sake, dégradant de plus en plus la situation humanitaire.

« En ce moment, le pays fait face à des situations particulières. Ce n'est pas seulement la guerre. Parce qu'il y a une loi qui existe à l'Assemblée nationale qui oblige les ministres de démissionner, vous voulez qu'on fragilise le pays », a soutenu le commandant suprême.

Pointé du doigt par certains hommes des droits pour avoir selon eux, créé une jurisprudence fâcheuse, Félix Tshisekedi a affirmé qu'aucun ministre du gouvernement, élu au parlement ne touchera deux émoluments à la fois.