Isidore Kwandja, directeur du Comité National des Jeux de la Francophonie (CNJF) est dans l'œil du cyclone depuis le week-end dernier. Le ministre des finances Nicolas Kazadi avait révélé des dépenses de 324 millions USD pour les jeux à la place de 48 millions prévus. Le Comité National dit n'avoir pas perçu ce montant.
" Ce budget a été élaboré en collaboration avec le Comité des Jeux de la Francophonie, adopté par le gouvernement congolais à travers le Comité de Pilotage des Jeux, en présence du ministre des finances, ensuite adopté par le conseil permanent de la Francophonie ",peut-on lire dans ce communiqué.
Les IXes Jeux de la Francophonie, qui se sont tenus du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa, ont réuni une trentaine de délégations. Des dépenses qui ont fortement pesé sur les caisses de l’Etat.
Le budget convenu par le Comité de pilotage pour l'organisation des Jeux était de 66,9 millions d'euros, approuvé par l'Organisation Internationale de la Francophonie.
Le ministre Nicolas Kazadi, a indiqué que les dépenses liées aux opérations avaient grimpé de 12 à 78 millions de dollars, tandis que les coûts en investissements s'étaient envolés de 36 à 246 millions de dollars. La période de préparation des jeux était passée de quelques mois à environ trois ans, révélant des lacunes dans la planification et la gestion.
Selon le comité , le ministre Nicolas Kazadi, en tant que membre et vice-président du Comité de pilotage de ces Jeux de la Francophonie, était pleinement conscient du budget alloué à l'organisation des jeux, distinct de celui consacré aux infrastructures. Ce budget avait été élaboré en collaboration avec le Comité International des Jeux de la Francophonie, adopté par le gouvernement congolais via le Comité de pilotage des Jeux, en présence du ministre des Finances, avant d'être entériné par le Conseil Permanent de la Francophonie comme l'affirme la direction du CNJF.
La direction du CNJF pilotée par Isidore Kwandja, attend toujours que le ministre des finances mette à sa disposition les fonds nécessaires pour régler les arriérés de son personnel et les créances des prestataires ayant contribué au succès de cet événement réunissant ainsi tous les pays francophones.
