Le 36e sommet des chefs d’États de l’Union africaine s’est clôturé dimanche 19 février à Addis-Abeba en Éthiopie. Plusieurs décisions ont été adoptées après discussion au sein du Conseil exécutif de l’organisation et d'autres n'ont pas fait consensus.

Parmi les décisions, l’Union africaine a réaffirmé sa position, quant aux changements de pouvoir anticonstitutionnels. Elle maintient ainsi la suspension du Mali, le Burkina Faso et la Guinée, suite à des coups d’Etat, ce malgré leur demande de réintégration au sein de l'organisation.

Il a été décidé également entre autres l'organisation d’une conférence de réconciliation en Lybie, le renforcement des sanctions contre le Mali, le Burkina Faso et la Guinée comme décidé par la Cédéao, et l'appropriation des décisions du mini-sommet sur l’Est de la RDC.

Le mini-sommet élargi des chefs d'état de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) sur la situation sécuritaire dans l'Est de RDC tenu en marge du sommet de l'UA a pris les résolutions d'un cessez-le-feu immédiat entre les parties au conflit, le retrait des groupes armés dont le M23 des zones occupées jusqu'au 30 mars prochain et la mise en place d'un mécanisme de vérification EAC.

Face aux différentes crises qui secouent le continent africain, les chefs d'Etat reconnaissent que toutes ces crises ne seront pas résolues d’un coup de baguette magique.

Par ailleurs, parmi les points qui n’ont pas fait l’objet d’un consensus et qui restent en suspens, la question du statut d’observateur accordé à l’Etat d’Israël.